
Francis Pettigrew, un ancien avocat, s’est installé à la campagne à la fin de sa carrière pour faire plaisir à sa jeune épouse. Celle-ci fait partie de l’orchestre du Markshire et, contre son gré, Francis a été désigné trésorier de l’association en charge de celui-ci. Il s’ennuie copieusement aux réunions préparatoires des concerts. Pour le prochain, le chef d’orchestre Clayton Evans souhaite inviter une violoniste de renom : Lucy Egal. Il se trouve qu’elle est l’ex-femme de Robert Dixon, membre également de l’association de l’orchestre de Markshire. Les choses se mettent peu à peu en place (le choix du programme, trouver un premier clarinettiste malgré les difficultés) et le concert peut enfin avoir lieu. Mais un tragique évènement va venir interrompre la représentation.
J’avais beaucoup apprécié « Meurtre à l’anglaise » qui reprenait les codes du whodunit de l’âge d’or. Et de nouveau, je me suis délectée de la lecture du « Clarinettiste manquant ». Le livre fut publié en 1949 et il fait partie d’une série mettant en scène Francis Pettigrew. Le personnage est un clin d’œil à la carrière de Cyril Hare qui fut lui-même magistrat. Le roman se situe dans la campagne anglaise dans une petite communauté qui offre une belle galerie de personnages. L’intrigue est bien menée avec son lot de fausses pistes et d’individus patibulaires. Et comme dans « Meurtre à l’anglaise », Cyril Hare fait la part belle à un humour subtil so british.
Ce roman de Cyril Hare s’inscrit parfaitement dans la tradition du whodunit anglais et il ravira les amoureux du genre.
Traduction Mathilde Martin