Après une journée de travail, Jin Li, manageuse d’une entreprise de nettoyage, emmène deux de ses employées mexicaines en bord de mer. C’est là qu’elle assiste impuissante à leur assassinat. Les deux pauvres femmes se sont retrouvées bloquées dans la voiture qui fut ensuite remplie d’excréments. Jin Li comprend immédiatement qu’elle était la personne visée par cette attaque. L’entreprise de nettoyage appartient à son frère et permet l’espionnage de grandes entreprises new-yorkaises. Jin Li transmet à son frère ce qu’elle trouve dans les poubelles afin qu’il puisse influencer les mouvements de la bourse. Jin Li doit absolument se cacher. Rapidement de très nombreuses personnes seront à sa poursuite : les assassins des deux employées, son frère arrivé de Shanghai, Ray Grant son ex petit ami forcé par le frère à la trouver, la police et des mexicains voulant venger les victimes. Heureusement pour Jin Li, New York est une grande ville.
C’est à une véritable traque que nous assistons tout le long du roman de Colin Harrison. On découvre les différents protagonistes au fur et à mesure des chapitres et le puzzle s’assemble sous nos yeux : les motivations, les magouilles, le passé des uns et des autres finissent par former un tout. « La nuit descend sur Manhattan » est un polar sombre, violent, nerveux et bien mené. La cavalcade s’accélère au fil des chapitres. Je regrette juste quelques longueurs dans les parties explicatives sur les malversations financières du frère de Jin Li et la manière dont un patron lésé récupère son argent. On sent que Colin Harrison s’est documenté mais il n’était peut-être pas nécessaire d’entrer dans les détails à ce point. La dernière partie du roman aurait gagné en intensité avec ces quelques passages en moins.
« La nuit descend sur Manhattan » est un polar, un vrai qui vous entraînera dans les zones les plus sombres de New York et de la finance mondiale.
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Je l’ai dans ma PAL… là, tu me donnes envie de le sortir, mais je te rassure, ce ne sera pas pour ton mois, pas le temps de lire une brique ! 😛
Garde-le au chaud pour l’année prochaine alors !
Héhéhé, tu m’inscris déjà !
Un challenge sans ma Belette, ne serait plus un challenge digne de ce nom !
Merci, merci… mais tu sais ce que l’on dit des gens indispensables… il y en a plein les cimeterres ;-)) Je te rassure, je compte bien être encore là longtemps pour te pourrir tes challenges ! Sauf si tu fais le Trinité et Tobago… là, je passe !
Brrr ! Une chose qui m’intrigue c’est la façon dont les deux employées sont assassinées !
C’est une manière pour le moins originale de se débarrasser de quelqu’un ! Mais quand tu te mets à la place des victimes, ça fait vraiment froid dans le dos !
Je n’ose même pas l’imaginer !
Pouah, la scène du début m’a longtemps hantée… Mais c’est du bon polar, je confirme.
La scène d’ouverture est effectivement particulièrement réussie et est totalement glaçante.
pas sûr d’avoir pour le moment envie de lire ce polar, mais je note quand même au cas où.
J’aime beaucoup les polars et les romans noirs, c’est une respiration de qualité.
Je n’ai lu qu’un seul roman de cet auteur et j’en garde un bon souvenir !
J’en ai lu deux et j’en lirai sûrement d’autres.