
A l’âge de 15 ans, Marianne Clifford tombe éperdument amoureuse de Simon Hurst, un jeune homme de 18 ans qu’elle a rencontré dans une boom. Il est beau, prometteur puisqu’il va tenter l’examen d’entrée à Oxford. Après avoir perdu sa virginité à l’arrière de la voiture de Simon, Marianne se languit de lui dans son pensionnat. Elle néglige ses études puisque son avenir est tout tracé : elle va épouser Simon. Malheureusement, le jeune homme rate son examen et déçoit profondément les espoirs de ses parents qui décident alors de l’envoyer à la Sorbonne. Loin des yeux, loin du cœur, Simon écrit peu à Marianne qui dépérit. L’avenir dont elle avait tant rêvé s’effondre.
« Absolument et pour toujours » nous permet de suivre le destin de Marianne à travers le temps et de voir le cours prit par sa vie après le départ de Simon. Une fois devenue adulte, Marianne continue à vivre avec le fantôme de la vie dont elle avait rêvé. Elle semble tout faire par dépit, sans réelle envie. Le personnage de Marianne est follement romanesque, plein de fantaisie, pétillant et avec un humour piquant. J’ai pris plaisir à la suivre durant le roman, à la voir chercher sa place, sa propre voix. Rose Tremain évoque également les relations parents-enfants dans les années 50 faites de non-dits, de secrets enfouis et d’une froideur qui est en fait de la pudeur.
J’ai été séduite par « Absolument et pour toujours », par son personnage principal attachant, par sa fin qui éclaire de manière différente l’histoire que l’on vient de lire.
Traduction Françoise du Sorbier
Le nom de Rose Tremain ne m’était pas inconnu… En fait, j’ai « Le royaume interdit » dans ma PAL. Du coup je l’ai sorti pour le lire lors du prochain « mois anglais ».