Le roi des cendres de S.A. Cosby

Roman Carruthers vit à Atlanta où il a fondé une entreprise de gestion de patrimoine. Il est doué, très doué pour faire fructifier l’argent de ses clients. Il ne revient quasiment jamais à Jefferson Run où vit sa famille. Mais une urgence va l’y rappeler. Son père a été victime d’un grave accident de voiture et il est plongé dans le coma. Roman retrouve sa sœur Neveah, qui aide leur père à tenir le crématorium familial, et son frère Dante, toxicomane. La famille s’est fracturée depuis la disparition mystérieuse de la mère des années auparavant. Roman va rapidement comprendre que l’accident de son père n’en est pas un et que Dante doit 300 000 dollars à un gang de dealers ultra-violents.

J’avais beaucoup aimé le précédent roman de S.A. Cosby « Le sang des innocents ». J’ai retrouvé ici la profonde noirceur de l’auteur et j’ai particulièrement apprécié la description de Jefferson Run. La ville a subi de plein fouet la désindustrialisation et est gangrenée par la pauvreté et surtout la drogue et la violence qu’elle engendre. L’intrigue est ici brutale, le sang coule beaucoup à Jefferson Run. Malgré cela, j’ai peiné à terminer ma lecture. L’intrigue m’a semblé répétitive avec de trop nombreux rebondissements. Le personnage central, Roman, ne m’a pas séduite, peut-être manquait-il de nuance pour pleinement m’intéresser.

Malgré mon peu d’enthousiasme pour « Le roi des cendres », je relirai très certainement S.A. Cosby. D’ailleurs, ses deux premiers romans m’attendent encore.

Traduction Pierre Szczecimer

Le bruit de nos pas perdus de Benoit Séverac

Le groupe du commandant Jean-Pierre Cérisol, de la police judiciaire de Versailles, se retrouve avec deux affaires à élucider. La première va semble-t-il être rapidement classée puisqu’il s’agit du suicide d’une jeune femme, Emily Vaudrey. Pourtant, quelque chose dérange Cérisol qui va creuser les raisons de cet acte avec sa nouvelle recrue le lieutenant Krzyzaniak. La deuxième concerne la découverte d’un cadavre anonyme dans un caveau familial du cimetière versaillais. Le corps a été emballé avec du film plastique. A cela vient s’ajouter pour Cérisol une forte inquiétude pour sa femme, sportive handisport, partie au Japon pour une compétition et qui ne donne aucune nouvelle.

Je n’avais encore jamais lu Benoit Séverac et j’ai été ravie de découvrir ce roman noir à la facture classique et maitrisée. L’auteur entremêle plusieurs histoires, plusieurs enquêtes qui montrent bien le travail d’une brigade criminelle. L’envers du décor du commissariat, sa vie quotidienne et ses temps morts sont également importants pour Benoit Séverac (le commissariat de Versailles est dans un bâtiment historique mais l’intérieur est tout en placoplâtre). Le terrain, la manière d’enquêter sont très réalistes et l’actualité est bien présente avec les périls des immigrés  traversant la Méditerranée, les réformes de la police, l’esclavage moderne, etc…

Ce qui m’a également séduite, c’est l’attention portée aux personnages. Ils sont tous très bien décrits, très incarnés et on sent toute la tendresse de l’auteur à leur égard. La famille est beaucoup questionnée durant le roman ce qui touche inévitablement notre groupe d’enquêteurs.

« Le bruit de nos pas perdus » est un roman policier efficace, aux personnages attachants qui me donne envie de découvrir « Tuer le fils », la première enquête de Cérisol.

L’instant d’après de Gillian McAllister

Joanna passe une soirée dans un bar avec sa meilleure amie Laura. Un homme, nommé Sadiq, la drague de manière très insistante. Joanna ne sait trop comment réagir et l’homme se permet de l’étreindre fortement. Joanna finit par se débarrasser de lui et quitte le bar. Elle rentre à pied chez elle. Soudain, elle entend des bruits de pas derrière elle. Elle est persuadée qu’il s’agit de Sadiq et se met à paniquer. Après plusieurs mètres, Joanna est toujours suivie. Elle se précipite dans des escaliers, réussit à pousser l’homme qui perd l’équilibre et dégringole les marches. Il s’effondre au sol, sur le ventre et ne bouge plus. Joanna ne sait comment réagir : appeler les secours ou s’enfuir ?

J’avais beaucoup aimé « Après minuit », un thriller très original où l’héroïne faisait des retours en arrière après un incident traumatique. Gillian McAllister aime décidément les défis périlleux puisqu’elle nous offre deux romans en un avec « L’instant d’après ». Nous suivons alternativement le parcours de la Joanna qui avoue ce qui est arrivé à l’homme qui la suivait et celui de la Joanna qui se tait et rentre rapidement chez elle. Et encore une fois, l’autrice maitrise parfaitement son étonnante narration qui se déroule sur plusieurs années. Elle analyse dans les deux scenarios les conséquences des choix de Joanna et comment cela influe sur sa vie et celles de ses proches. Les deux solutions auront des répercussions importantes, aucun choix n’est facile.

Moins haletant que « Après minuit », le nouveau roman de Gillian McAllister reste un thriller psychologique réussi et singulier dans sa construction.

Traduction Caroline Nicolas

Vine street de Dominic Nolan

2002, Billie et son époux Mark Cassar reçoivent une drôle de visite à leur domicile. Deux inspecteurs de police leur annoncent que deux corps ont été trouvés dans un champ des Cotswolds, l’un d’eux semble être Leon Geats qui fut sergent de la police de Westminster avant la deuxième guerre mondiale. Billie et Mark étaient également policiers et ont travaillé avec lui à Londres. Juste avant et pendant la guerre, tous trois enquêtaient sur une série de meurtres sordides.

« Vine Street » est le premier roman de Dominic Nolan traduit en français et l’auteur a écrit une fresque historique allant de 1936 à 2002. Très solidement documenté, le roman nous plonge dans le quartier de Soho où Leon Geats travaille à la brigade des mœurs et night-clubs. Un Soho, interlope dans les années 30, où la vie nocturne est intense et sulfureuse. Leon croise aussi bien des prostituées, que de mafieux mais également des personnalités de la haute société venues s’encanailler. C’est le cas de Unity et Diana Mitford que l’on croise à plusieurs reprises. Dominic Nolan mélange habilement la fiction et la réalité. Il excelle à rendre l’atmosphère de Londres à différentes époques montrant son évolution et celle de la criminalité que ce soit durant le Blitz ou les années 60. Sur ce fond historique, se noue une enquête extrêmement bien construite et maitrisée qui ne s’essouffle à aucun moment.

« Vine Street » est un excellent roman noir, aux personnages tenaces et réalistes. Un portrait saisissant de Londres et d’un quartier de Soho sombre et dangereux.

Traduction Bernard Turle

L’heure bleue de Paula Hawkins

La fondation Fairburn conserve la majorité des œuvres de l’artiste Vanessa Chapman. L’une de ses sculptures, Division II, est exposée à la Tate Modern mais suite à un incident l’œuvre doit être retirée. La pièce, composée de différents matériaux comme du bois ou du verre, comporte également un os de cervidé. Mais après l’observation de certains visiteurs, il s’avère qu’il s’agit d’un os humain. James Becker, conservateur à la Fondation Fairburn et spécialiste de Chapman, doit se rendre sur l’île d’Eris où l’artiste avait installé sa demeure et son atelier. Sur cette île écossaise vit encore Grace, la grande amie de Chapman qui l’accompagna durant son cancer. Becker va pouvoir l’interroger sur Division II et essayer d’éclaircir certains litiges sur la succession de l’artiste.

« L’heure bleue » est un thriller addictif et très bien construit. Paula Hawkins nous promène dans différentes temporalités et nous propose différents points de vue : celui de James Becker, de Grace et celui de Vanessa Chapman à travers son journal. La personnalité de l’artiste est au cœur du roman, elle semble mystérieuse, troublante et brusque. Mais Vanessa Chapman était-elle bien à l’image de ce que les médias écrivirent sur elle ? Les souvenirs de son amie Grace sont-ils fiables ou veut-elle garder une partie de la vie de Vanessa pour elle ?

Le cadre du roman fait partie intégrante du plaisir de lecture. L’île d’Eris est isolée du reste du monde par les marées, c’est un lieu sauvage, battu par les vents et les tempêtes, idéal pour y placer l’intrigue d’un roman noir.

« L’heure bleue » est le premier roman de Paula Hawkins que je lisais et j’ai été totalement convaincue par ce thriller haletant.

Traduction Corinne Daniellot et Pierre Szczeciner

Les morts d’avril d’Alan Parks

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Avril 1974, une bombe artisanale explose dans un appartement sordide de Glasgow. Celui qui l’a préparée s’est fait exploser par accident. Comme il ne semble affilié à aucun mouvement terroriste, l’affaire revient à l’inspecteur Harry McCoy et son jeune adjoint Wattie. Parallèlement à cette enquête, l’inspecteur va aider un ancien officier de la marine américaine a retrouvé son fils. Ce dernier était sur une base militaire à Glasgow et personne ne semble savoir où il est passé. Comme toujours, McCoy sera également mêlé aux affaires criminelles de son ami d’enfance Cooper. On comprend pourquoi notre policier Glaswégien se retrouve avec un ulcère carabiné à l’estomac.

Je continue ma découverte des enquêtes de Harry McCoy, un flic humain trop humain. Pessimiste, détestant la vue du sang et ayant un penchant plus que prononcé pour l’alcool, il n’est pas un superhéros aux intuitions fulgurantes. Mais il a un sens aigu de la justice et sa fragilité psychologique nous le rend attachant. L’ambiance âpre, poisseuse est toujours l’un des points forts de la série. L’intrigue est également très bien mené, réservant des surprises et nous plongeant dans la plus profonde noirceur. J’ai juste été agacée à deux reprises par le manque de réactivité de la police de Glasgow face à des évidences mais globalement l’intrigue tient parfaitement la route.

« Les morts d’avril » nous montre une ville de Glasgow toujours aussi sombre et violente. Harry McCoy est un personnage attachant, complexe, incarné dont je veux continuer à découvrir les aventures.

Traduction Olivier Deparis

Janvier noir d’Alan Parks

Janvier noir

1er janvier 1973, l’inspecteur McCoy est appelé à la prison de Barlinnie à la demande d’un détenu. Ce dernier, dont le comportement très violent est bien connu, informe le policier que le lendemain une certaine Lorna va se faire assassiner. Le seul indice , dévoilé par le détenu, est que la jeune femme travaille dans un restaurant chic du centre de Glasgow. McCoy peine à croire à cette histoire mais il enquête néanmoins le lendemain. Il finit par identifier la fameuse Lorna et l’attend à la gare routière où elle est supposée arriver pour aller travailler. C’est sous les yeux de l’inspecteur et de son adjoint Wattie que la jeune femme femme se fait abattre par un homme d’à peine vingt ans. Les policiers n’ont pas le temps de réagir avant qu’il retourne l’arme contre lui. Ces deux morts ne sont que le début d’une longue liste qui va donner son nom de Janvier noir à ce premier mois de l’année 1973.

Je découvre enfin la série d’Alan Parks qui porte sur les années 70 à Glasgow et dont cinq volumes ont déjà été publiés aux éditions Rivages. L’ambiance est âpre et l’auteur nous plonge dans les tréfonds de la ville de Glasgow. D’ailleurs, ce ne sont pas les quartiers les plus pauvres qui abritent les habitants les plus pervers et cyniques. Les descriptions de la ville, qui apparait plus noire que noire, sont très réussies. Le personnage de l’inspecteur McCoy l’est tout autant. Pessimiste, franc-tireur, McCoy a un très lourd passé qu’il essaie d’oublier dans l’alcool et la drogue. Entre ombre et lumière, il se révèle un policier acharné mais qui fait preuve de loyauté envers Cooper, l’un des pires malfrats de la ville. Son adjoint Wattie vient tout juste d’intégrer la police et il sera intéressant de voir comment il évolue au fil des différents volumes de la série.

Dans un style simple et incisif, Alan Parks nous offre un roman policier classique, extrêmement sombre et désespéré. De quoi donner envie de retourner rapidement dans le Glasgow des années 70.

Traduction Olivier Deparis

Le sang des innocents de S.A. Cosby

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« Violence et chaos, sang et larmes, amour et haine… Autant de pierres sur lesquelles s’était bâti le Sud, autant de fondations sur lesquelles se dressait désormais le comté de Charon. » C’est pourtant là que Titus Crown, après des années au FBI, a été élu shérif devenant ainsi le premier homme noir à occuper ce poste. Un an après son élection, un professeur du lycée, apprécié de tous, est abattu par un ancien élève noir. Malgré les tentatives de Titus pour le raisonner, le jeune homme refuse de déposer son arme et il est tué par les adjoints blancs du shérif. Un fait divers qui va réactiver les haines, les antagonismes à Charon. Titus n’avait pas besoin de ça, d’autant plus que la fusillade révèlera la présence dans le comté d’un tueur pervers particulièrement cruel.

« Le sang des innocents » est un roman palpitant, extrêmement efficace et sombre. Ce que va découvrir Titus est odieux et monstrueux. Un mal profond, violent habite les entrailles de Charon et semble resurgir. S.A. Cosby dresse dans son roman un portrait sans concession du Sud des États-Unis. La nostalgie de la Confédération est toujours très présente avec des groupuscules très actifs. Avoir un shérif noir est un affront pour eux. Charon, petite ville rurale, est gangrénée par la corruption et les opioïdes. De très nombreuses congrégations religieuses, plus ou moins extrémistes, s’affrontent également. Autant dire que le shérif n’a pas le temps de s’ennuyer.

En plus de ce contexte sociétal très précis, l’autre point fort du roman de S.A. Cosby est son personnage principal. Titus est très attachant, très humain et tourmenté par son passé (une affaire au FBI autant que le décès de sa mère). En tant que premier shérif noir, il veut être irréprochable moralement, il cherche la justice pour tous, y compris pour ceux qui le méprisent et il demande la même rigueur à ses adjoints. Un personnage impliqué, tenace, marqué par des traumatismes comme savent nous en offrir les meilleurs romans noirs.

Avec « Le sang des innocents », je découvrais enfin le talentueux S.A. Cosby et après cette lecture, il est évident que je vais lire ses deux autres romans.

Traduction Pierre Szczeciner

Après minuit de Gillian McAllister

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Minuit le 30 octobre 2022, Jen Brotherhood attend le retour de son fils Todd, 18 ans. Son mari, Kelly, trouve qu’elle s’inquiète trop et remonte se coucher. Vers 1h, Jen est soulagée de voir apparaître la silhouette de son fils dans la rue. Elle se rend soudainement compte que son fils n’est pas seul, un homme se rapproche de lui. Avec horreur, elle voit Todd poignarder l’inconnu. La police intervient rapidement et emmène Todd, qui assume son acte, au commissariat. Jen ne peut pas croire ce qu’il lui arrive. En tant qu’avocate, elle compte se battre pour son fils et pour comprendre ce qu’il a fait. Lorsqu’elle se réveille le lendemain matin, Todd est dans sa chambre et non au commissariat. Jen découvre alors qu’il est 8h du matin le 28 octobre 2022.

« Après minuit » est un thriller original et ingénieux qui tient ses promesses jusqu’à sa dernière page. On suit Jen dans son retour en arrière qui progresse lentement puis s’accélère en lui faisant sauter des mois entiers. L’héroïne du livre doit, dans le passé, élucider un crime qui n’a pas encore eu lieu. Au fur et à mesure de son retour en arrière, elle va apprendre à mieux connaître ses proches. Se mêle à cela une forte culpabilité, celle d’être une mauvaise mère et celle de n’avoir pas été assez présente. Comme beaucoup de femmes actives, Jen s’interroge sur la place de son travail par rapport à sa vie privée. Peut-elle corriger ses erreurs dans sa boucle temporelle et sont-elles vraiment la cause du meurtre ?

Le roman est particulièrement bien construit, la question des voyages temporelles est parfaitement utilisée (comment faire comprendre que l’on a déjà vécu ces journées, comment se comporter lorsque l’on sait que le lendemain nous plongera dans le passé).

« Après minuit » est un véritable page-turner qui réserve de nombreuses surprises à ses lecteurs et dont l’intensité ne faiblit pas.

Traduction Clément Baude

Les choses de la mort de Celia Fremlin

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Imogen est veuve depuis deux mois. Son mari, Ivor, était un historien de l’Antiquité très réputé et il s’est tué dans un accident de voiture. Imogen se fait peu à peu à son nouveau statut qui ne cesse de jeter  un froid en société. Elle y est aidée par Edith, sa voisine, veuve également qui est très prodigue en conseils sur la manière de vivre son deuil. Imogen réalise qu’il va être dorénavant difficile de se retrouver seule. D’ailleurs, pour les fêtes de fin d’année, toute la famille d’Ivor s’invite pour lui tenir compagnie. Ce sont non seulement ses enfants et leur famille qui s’installent mais également la deuxième épouse d’Ivor ! Tout ce beau monde ne semble pas pressé de quitter les lieux… Et pour couronner le tout, Imogen reçoit un coup de fil en pleine nuit l’accusant d’avoir assassiné son mari. Suite à cela, des évènements étranges se déroulent dans la maison, des objets sont déplacés, réapparaissent alors qu’ils étaient au grenier.

Le résumé du roman de Celia Fremlin donne une bonne idée de ce qui s’y joue. D’un côté, il y a beaucoup d’humour, d’esprit, d’ironie dans cette réunion familiale pour les fêtes de fin d’année. Imogen ne s’ennuie pas entre Robin, aussi égocentrique que l’était son père et sans situation, Dot et sa famille qui envahit chaque instant de la vie de sa belle-mère et Cynthia, l’extravagante ex-femme d’Ivor. Les fêtes de fin d’année sont animées pour Imogen et cela est réjouissant à lire.

De l’autre côté, un suspens se met en place à bas bruit durant tout le roman pour éclater dans les derniers chapitres. « Les choses de la mort » m’a par moments fait penser aux « Diaboliques » d’Henri-Georges Clouzot. Comme je le disais précédemment, des objets sont déplacés, notamment les manuscrits d’Ivor. Le mort semble réinvestir sa demeure pour déstabiliser sa veuve. Par petites touches, au milieu de la comédie familiale, Celia Fremlin place des éléments plus proches du thriller, du roman noir. L’intrigue est très habilement menée et la tournure qu’elle prend à la fin surprend le lecteur bien installé jusqu’à présent au coin du feu.

Je découvre avec ce livre Celia Fremlin, qui, comme Cyril Hare dont je vous parlais récemment, faisait partie du Detection Club. Ingénieux, drôle, étonnant, « Les choses de la mort » me donne envie de découvrir d’autres romans de cette autrice.

Traduction Michel Duchein