Vivian Maier, à la surface d’un miroir de Paulina Spucches

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J’ai découvert Vivian Maier en 2013  grâce au documentaire de John Maloof et Charlie Siskel. Ses extraordinaires photos, son sens du cadrage et son énigmatique personnalité m’ont tout de suite fascinée. J’avais donc très envie de découvrir la bande dessinée  que lui a consacrée Paulina Spucches. J’ai beaucoup apprécié le procédé narratif choisi par la dessinatrice. Elle prend comme point de départ des photos de Vivian Maier qu’elle transpose en dessin. Elle en imagine ensuite le contexte et ainsi elle évoque des souvenirs dans la vie de la photographe. C’est donc par fragments, par petites touches que se dévoile la vie de Vivian Maier : son métier de nounou, son retour à New York après avoir passé des années en France, son retour à Champsaur, sa manie d’accumuler les journaux, son côté secret et mystérieux, la manière dont ses pellicules ont été découvertes après sa mort. Paulina Spucches met également en valeur la transmission de la photographie : de Jeanne Bertrand à Vivian Maier et de cette dernière à Gwen Ward, une enfant dont elle fut la nounou. L’idée est joliment séduisante, même si elle est en partie fictionnelle.

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Le mélange entre réalité et fiction est très réussi dans cette bande dessinée de Paulina Spucches, comme le sont également ses gouaches et aquarelles aux traits rapides. Les couleurs sont vives, flamboyantes et vibrantes.

Dans « A la surface d’un miroir », Paulina Spucches a choisi de raconter de manière elliptique la vie de la photographe Vivian Maier. Ses choix narratifs, les couleurs vives employées m’ont séduite. J’ai maintenant hâte de découvrir son prochain projet autour des sœurs Brontë.

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