Dans les années 1840 à Londres, un homme semble aimanter tous les regards. Le marquis de Rio Santo éblouit les femmes et sa fortune attire les commentaires des hommes de la haute société londonienne. « Le marquis de Rio Santo ! l’éblouissant, l’incomparable marquis ! Londres et Paris se souviennent de ses équipages. L’Europe entière admira ses magnificences orientales ; l’univers enfin savait qu’il dépensait quatre millions chaque saison, vingt mille livres sterling par mois. » Un tel personnage ne se crée pas que des amitiés et il est bientôt entouré de méfiance et de jalousie. D’autant plus que la cicatrice qui barre son front n’est pas sans rappeler celle d’un autre… l’identité du marquis de Rio Santo finit par être au cœur du roman de Paul Féval.
Si vous cherchez une définition concrète du mot rocambolesque, je vous conseille d’ouvrir ce roman datant de 1844. Mon résumé est des plus succinct car il est absolument impossible de résumer l’intrigue foisonnante conçue par Paul Féval. L’histoire n’est faite que de rebondissements, de surprises, de révélations. Vous y trouverez tout ce qui fait un roman d’aventures : des machinations, des complots, des enlèvements, de la fausse monnaie, de la piraterie, des expériences médicales, des identités multiples et une puissante société secrète. Paul Féval nous entraîne dans une ville souterraine, une ville cachée. La société secrète se nomme la grande Famille et elle a des membres dans toutes les couches de la société. On y compte aussi bien des révérends, des banquiers que des mendiants, des aubergistes. Le but de ces lords de la nuit est le vol, l’argent avant tout. Mais celui qui est à la tête de l’organisation suit un but fort différent. Certes, il a besoin d’argent mais pour une cause qu’il défendrait jusqu’à la mort. C’est un personnage complexe et ambigu. D’une intelligence et d’un courage hors-norme, cet homme nommé Edward ne s’abaisse jamais au crime gratuit ce qui l’éloigne de la veulerie des membres de la grande Famille. Malgré ces crimes, Edward est un personnage attachant.
Si vous aimez les romans d’aventures, si une multitude de personnages et de situations ne vous effraie pas, plongez dans le Londres secret de Paul Féval, vous en aurez pour votre argent !
Je l’ai trouvé dans un vide-grenier il y a quelques temps …. J’avais adoré « Le bossu »! Paul Féval a une plume dynamique et envoûtante.
Il faut que je mette à lire celui-là!
Très bonne acquisition ! C’est un roman foisonnant et effectivement sans un moment de repit.
Pourquoi pas!
Si tu as envie d’aventures, n’hésite pas !
Tu écris très bien. J’ai très envie de lire ce roman maintenant.
Merci, c’est très gentil. Si je t’ai donné envie de le lire, ma mission est remplie !
Tu me l’as vendu ! Ton résumé me fait penser au Comte de Montecristo….
C’est un roman d’aventures rocambolesques comme le comte de Montecristo. C’est très divertissant.
Je l’ai dans ma PAL, on peut dire que tu sais donner envie de le lire avec tous ces personnages et ce Londres obscur… à sortir enfin de mes rayons cette année !
Et qui participera à ton nouveau challenge ! Une raison supplémentaire pour le sortir de ta bibliothèque !
il est dans ma pal celui! mais est ce que tu as aimé finalement?
Mais oui j’ai aimé ! C’est un livre plein d’aventures qui ne se lâche plus une fois commencé !
bon ben je pense le lire pour le challenge alors!
J’espère que tu vas passer un bon moment dans ce Londres mystérieux et souterrain.
hiiiiiiiiiii que de belles lectures ce mois-ci ! Il FAUT absolument que je le lise ! J’ai hâte de découvrir ce roman feuilleton mais je sais déjà qu’il va me plaire ! Merci pour la participation mais je ne suis vraiment plus au point au niveau des liens : je m’en occuperai en février….
Étant donné ton cri, j’en déduis que tu ne vas pas tarder à le lire ! J’espère que tu n’as pas trop de liens sur ton site, je dois avouer que je ne suis pas allée vérifier. Tu copieras ceux de mon billet récapitulatif pour gagner du temps.
Je ne suis pas certaine que j’aimerais (je crois que Dumas écrit déjà les romans avec le maximum d’aventures que je peux apprécier), mais il faudrait que je tente un jour, quand même…
Le terme de rocambolesque est vraiment la meilleure définition de ce roman. C’est vraiment un livre typique des romans feuilletons du 19ème. Un pur divertissement.