A la fin d’une journée d’été, Adam Snow, bouquiniste, se perd dans la campagne du Sussex. Il retournait à Londres après une visite à l’un de ses clients. Il tombe alors sur un jardin et une maison à l’abandon. L’ensemble paraît avoir été splendide avec un immense parc et une maison edwardienne. « It was a place which had been left to the air and the weather, the wind, the sun, the rabbits and the birds, left to fall gently, sadly into decay, for stones to crack and paths to be obscured and then to disappear, for windowpanes to let in the rain and birds to nest in the roof. Gradually, it would sink in on itself and then into earth. How old was this house ? A hundred years ? In another hundred there would be nothing left of it. » Adam continue son exploration du jardin, sa curiosité éveillée par ce mystérieux lieu délaissé. Observant une vaste pelouse à la douce lueur de la lune, Adam sent une petite main d’enfant se glisser dans la sienne. Froide, confiante, la main s’agrippe à lui. Adam sursaute, se tourne pour voir l’enfant mais celui-ci est invisible.
« The small hand » se transforme alors en quête de la vérité, Adam Snow va chercher à en savoir plus sur ce domaine « The White House » et ses anciens habitants. Plus il en apprend et plus il est assailli par des cauchemars, des crises d’angoisse et par cette petite main d’enfant. Susan Hill a su parfaitement exploiter son idée de départ, l’inquiétude gagne le lecteur au fur et à mesure de la lecture. Il faut dire que l’auteur sait rendre admirablement une atmosphère : celle de The White House dévorée par le lierre, l’herbe et la poussière (un très joli chapitre dans la maison est un hommage à Charles Dickens : « It was a large room but whole recesses of it were in shadow and seemed to be full of furniture swathed in sheeting. Oterwise, it was as if I had entered the room in which the boy Pip had encountered Miss Havisham. »), celle du monastère St Mathieu des étoiles dans le Vercors où règne le calme et la sérénité et où Adam acquiert une première édition de Shakespeare. La langue de Susan Hill se fait très descriptive pour les lieux, les décors, les changements de temps et de saison, tout pour nous plonger totalement dans l’ambiance du livre. Et cela fonctionne parfaitement puisqu’il est très difficile de lâcher ce roman avant le dénouement final.
En résumé : une belle écriture, une intrigue parfaitement tenue, une atmosphère lourde comme un ciel d’orage, le résultat est un bon moment de lecture inquiétant à souhait !
Je note ! Il faut juste que j’ai moins la flemme de lire en anglais.
Je connais bien cette flemme ! Mais du coup mon niveau a bien baissé, j’essaie donc de m’y remettre. Celui-ci est court donc c’est parfait pour des paresseuses comme nous !!
très envie de le lire mais j’attendrai la traduction !
Je ne sais pas du tout si une traduction est prévue. Elle n’est pas beaucoup traduite en français pour le moment Susan Hill, c’est dommage.
J’ai noté ! Pour Halloween prochain peut-être ^^
Tu as raison de préparer Halloween dès maintenant ! Cette année, j’ai enfin réussi à publier plus d’un billet ! Un peu d’organisation et c’est tout de suite beaucoup mieux !
C’est noté 🙂
Recommandé pour Halloween et son atmosphère de maison hantée !
Je l’ai lu il y a quelques mois j’avais bien aime aussi. C’etait mon second Susan Hill et elle est douee pour mettre l’ambiance. Dommage pour les francais, il n’y a pas de traduction prevue pour l’instant (enfin je ne crois pas).
Je vais lire d’autres livres de Susan Hill car j’ai beaucoup apprécié son écriture. J’ai repéré « Dolly » une autre histoire fantastique.
oui j’en ai entendu parler aussi de celui la. On m’a prete « the mist in the mirror » que je vais lire bientot qui est une autre ghost story. Et puis on m’a conseille aussi de decouvrir ses autres romans, autre que ghost story. Alors je vais m’y atteler bientot!
Je note « The mist in the mirror » que je ne connaissais pas. Je connais pas bien le reste de son oeuvre, je l’ai découverte avec « La dame en noir » comme beaucoup de lecteurs français. C’est dommage qu’elle ne soit pas plus traduite.
oui tout a fait d’accord. Justement quand j’ecris mes revues, je suis souvent face a ce probleme. Un livre anglais pas traduit en francais et inversement. Si ca t’interesse, je te copie colle un commentaire que Claire m’a ecrit sur mon blog car elle adore Susan Hill et c’est interessant venant d’une fan d’avoir des conseils sur quels romans choisir quand on veut decouvrir un auteur :
« Her recent novellas are excellent and worth reading for the writing alone. e.g. The Beacon, A Kind Man, In the Springtime of the Year etc. And then there is her year of reading, a wonderful book called Howard’s End is on the Landing. »
Merci beaucoup pour les idées que tu me donnes !
Je t’en prie 😉
Et bien décidément, tout le monde le lit, celui-ci (vu aussi chez Niki) ! Je l’avais bien aimé aussi, beaucoup plus que « The woman in black ».
Je suis bien d’accord avec toi, celui-ci est meilleur que « La dame en noir », j’étais restée sur ma faim en le lisant.
J’ai hâte qu’il soit traduit en français ! J’ai l’impression qu’elle va renouer le succès comme avec la dame en noir !
Je ne sais pas s’il va être traduit, ce n’est pas prévu pour le moment semble-t-il. Et c’est dommage car je l’ai trouvé meilleur que « La dame en noir ».
Je n’ai lu qu’un roman de l’auteur, le premier de sa série avec son enquêteur et je n’ai pas été emballée.
Je ne connaissais que « La dame en noir » avant de lire celui-ci. Le prochain sera certainement un récit fantastique.
Je le note aussi. Je n’ai encore lu aucun roman de Susan Hill.
Je te conseille de commencer par celui-ci et pas par le plus connu « La dame en noir ».