Suite à l’exposition Brassai, où l’on pouvait voir plusieurs photos de Kiki de Montparnasse, j’ai eu envie de découvrir le roman graphique qui était consacré à ce personnage haut en couleurs du Montparnasse de l’entre-deux-guerres.
Née Alice Pin en 1901 à Châtillon, Kiki n’eut pas une enfance facile. Bâtarde, elle fut élevée avec ses cousins par sa grand-mère. Sa mère lui demande de la rejoindre à Paris en 1913 mais elle se débarrasse rapidement de Kiki. Cette dernière vit alors d’expédients avant de devenir modèle pour des peintres. C’est grâce à cela qu’elle devient rapidement la coqueluche du Montparnasse des années 1920. Muse et modèle, elle croisa Modigliani, Soutine, Foujita, Pascin, Risling, Picasso. Sa rencontre la plus durable et la plus décisive fut celle de Man Ray. Elle lui inspira ses photos les plus réussies et les plus connues comme « Le violon d’Ingres » ou « Les larmes ». Cet amour tumultueux fait entrer Kiki dans le monde de Dada et des surréalistes. Elle participa à tous leurs projets cinématographiques et était également danseuse et chanteuse dans des cabarets.
La bande-dessinée rend parfaitement compte de l’émulation artistique de l’époque, de sa folle légèreté et de la vie de bohème des Montparnos. La vie de Kiki est un tourbillon de soirées, d’alcool, d’amusements et de passion pour la vie et pour les hommes. Ce que montre la bande-dessinée de Catet et Bocquet, c’est une femme totalement libre et sans tabous. Une femme qui a su profiter de la vie jusqu’au bout sans jamais abdiquer sa gaieté, sa fierté et sans jamais penser aux lendemains. Sa fin est certes triste mais la vie de Kiki fut menée tambour battant et sans regret.
Une époque et un personnage qui valaient bien ce beau roman graphique au style épuré.
Moi aussi j’ai adoré ce roman graphique passionnant 😉
C’était vraiment un sacre personnage qui valait bien ce bel hommage.
Je suis assez tentée, pour le personnage, pour l’époque et pour le contexte artistique.
C’est vraiment le contexte artistique qui m’a attiré et Kiki était vraiment un personnage haut en couleur et d’une grande liberté.
Je suis tentée ! J’ai lu celle sur Olympe de Gouges il y a peu. J’ai aimé le concept (biographie en bd) mais j’ai été déçue par le dessin. Celui de cette bd à l’air plus simple. Je me le note !
J’ai très envie maintenant de lire celle sur Olympe de Gouges, ne serait ce que pour découvrir le personnage.
Je viens de finir celle d’Olympe de Gouges et j’aurais pu écrire la même chose que toi : ils rendent bien l’émulation artistique et c’est le portrait d’une femme libre ! Je compte lire aussi celui-ci.
C’est vraiment le point commun de ces deux BD : ce sont deux beaux personnages de femmes libres et n’ayant peur de rien.
Allez mtnt, Olympe de gouges et ensuite Benoîte Groult :))
Oui ! Vive les femmes libres et révolutionnaires !
J’apprécie bien plus les romans graphiques que les BD, dès que j’ai l’occasion, je jetterai un oeil sur la vie de Kiki qui a l’air d’un beau témoignage sur une époque
L’atmosphère de l’époque me semble très bien rendue et rien que pour ça il faut la lire !
Cela fait longtemps que cette BD me fait de l’œil à la bibliothèque !
J’avais pour ma part repérer depuis longtemps celle sur Olympes de Gouges des même auteurs.
Une rencontre que j’ai appréciée aussi. Elle est pleine de vie et de joie cette Kiki !
Oui elle était vraiment épatante et elle devait entraîner tout le monde sur son passage !
J’avais trouvé ce livre intéressant, mais le récit beaucoup trop linéaire pour être passionnant. Du coup, je n’ai jamais lu Olympe de Gouges des mêmes auteurs.
Le parti pris est totalement biographique et je comprends que tu es pu t’ennuyer. Je suppose que les auteurs ont choisi le même mode de narration pour Olympe.