Taylor Bridges, ranger, ne s’est jamais remis de la disparition de sa fille Claire. Ses nuits sont une suite de cauchemars et de crises de somnambulisme. Voyant sa femme s’éloigner de lui, il demande sa mutation en Tasmanie, à Glorys Crossing. Cette petite ville est menacée de disparition par un barrage qui doit la transformer en lac. Ce dernier permettra de faire tourner une centrale hydroélectrique. Peu de temps après l’arrivée du ranger Bridges, une petite fille, Drew, disparaît. Elle a le même âge que Claire lors de sa disparition. Taylor Bridges se met alors en tête de retrouver l’enfant. L’enquête du ranger déplaît fortement au policier local Garrett O’Brien. Mais l’obsession, à sauver l’enfant, de Taylor Bridges sera plus forte que les interdictions de O’Brien.
« L’arbre aux fées » est le premier volet d’une série dont Taylor Bridges sera le héros récurrent. B. Michael Radburn a écrit un polar classique dans son écriture et certaines de ses thématiques : des enfants disparaissent, un enquêteur brisé, un milieu hostile où les secrets pullulent, des habitants taiseux. L’intrigue est cependant bien construite avec suffisamment de rebondissements pour maintenir l’intérêt du lecteur.
Ce qui est plus original dans « L’arbre aux fées » est son atmosphère. Celle-ci est assez étrange, un brin surnaturelle avec son arbre aux fées, avec cette ville qui est au bord de l’engloutissement. Glorys Crossing est fantomatique, les habitants la quittent, l’église est déjà ensevelie sous l’eau, tout comme une partie du cimetière. Des cercueils refont parfois surface dans le lac…Tout comme les tigres de Tasmanie qui sont censés avoir disparu et qui hantent encore les bosquets. Une atmosphère qui est extrêmement propice aux secrets et à la noirceur humaine.
« L’arbre aux fées » est un polar classique, à l’atmosphère originale et dont la lecture est fluide et plaisante.
Il donne plutôt envie, avec l’atmosphère particulière que tu décris 🙂
C’est un polar sympathique qui ne révolutionne pas le genre mais qui se lit facilement.
Je l’avais sélectionné aussi, le pitch et les échos étaient bons.
Il ne faut pas t’attendre au polar du siècle mais il est plutôt agréable à lire.
Ok je retiens. Stelphique l’avait bien noté ! 😉