Où les roses ne meurent jamais de Gunnar Staalesen

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Varg Veum est détective privé à Bergen. Sa carrière n’est pas au beau fixe et il noie ses idées noires dans l’aquavit. Une cliente finit néanmoins par se présenter. Maja Misvaer souhaite que Varg Veum résolve un mystère vieux de 25 ans. En septembre 1977, Mette Misvaer, âgée de 3 ans, disparaît alors qu’elle jouait devant la maison de ses parents. Elle ne fut jamais retrouver. La prescription pour ce crime arrivant bientôt, Maja veut essayer une dernière fois de comprendre ce qu’il est arrivé à sa fille. Les chances sont minces pour Varg Veum de faire toute la lumière sur l’affaire Mette. Mais le travail lui permettant de s’éloigner de l’alcool, il accepte de reprendre l’enquête.

Avant de commencer « Où les roses ne meurent jamais », je ne connaissais pas Gunnar Staalesen. Et pourtant, ce roman est le 15ème tome de la série dont le héros est Varg Veum. Mais cela ne m’a pas gênée durant ma lecture. Ce polar est un classique whodunnit. Varg Veum est à l’image de beaucoup de détective privé de la littérature : désabusé, porté sur la boisson, ayant des relations quelques peu conflictuelles avec la police. L’intrigue est bien menée et bien construite. Varg veum reconstitue un puzzle à l’aide de ses nombreux interrogatoires, creuse les zones d’ombre des différents acteurs du drame, des différents voisins qui entouraient la famille Misvaer. Cela permet des aller-retours dans le passé, dans le lotissement très fermé et construit par un architecte où étrangement les familles se sont lentement désagrégées. Le roman est riche en personnages qui dessinent une portrait assez sombre de la société norvégienne. L’enquête se construit avec méthode et nous tient en halène jusqu’au bout.

« Où les roses ne meurent jamais » est un polar de facture classique dont l’histoire est suffisamment intrigante pour maintenir notre intérêt de lecteur.

Merci aux éditions Folio pour cette découverte.

9 réflexions sur “Où les roses ne meurent jamais de Gunnar Staalesen

  1. Ainsi je découvre le terme « Whodunit » ^^ qui m’était complètement inconnu il y a encore quelques minutes, merci !
    Une série et un auteur que je ne connais pas (il y en a tellement !) mais le sujet m’intéresse beaucoup. Je sens ma crise « envie de polars » revenir donc.. à suivre !

    • Je suis ravie de t’avoir appris le terme !!! Tu as raison, il y a tellement de séries notamment venues des pays nordiques. On ne peut pas tout lire !!!

    • C’est vrai qu’il s’agit d’un polar de facture très classique mais plutôt bien ficelé. Il est vrai que j’ai connu plus accrocheur en terme de suspens !!!

  2. Pingback: Bilan livresque et cinéma de janvier | Plaisirs à cultiver

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