7 femmes contre Edimbourg de Ely M. Liebow

edimbourg

Au 19ème siècle à Édimbourg, sept jeunes femmes tentent de se faire admettre dans les cours de médecine. Leur scolarité fait débat avec des enseignants farouchement contre et d’autres plus ouverts comme le Dr Bell ou le Dr Watson. Les premiers estiment que les femmes n’ont pas l’intelligence nécessaire, que leur rôle est à la maison et que leur présence dans des cours d’anatomie est une grave atteinte à la décence et à la moralité. Les sept étudiantes sont durement mises à l’épreuve : insultées, couvertes de boue et autres projectiles, il leur faut beaucoup de courage pour continuer à se battre pour leurs droits. Mais la situation va changer lorsqu’elles vont être menacées physiquement et qu’un tireur les prendra pour cible.

Ely M. Liebow a fait des recherches dans le cadre d’une biographie sur Joseph Bell, médecin et professeur de médecine à Édimbourg (1837-1911). Conan Doyle s’est inspiré de ce médecin et de ses nombreuses recherches sur l’être humain pour créer le personnage de Sherlock Holmes. ELy M. Liebow s’est amusé à écrire  un roman où le Dr Bell est au centre et fait montre de talents intuitifs exceptionnels. La quatrième de couverture de « Sept femmes contre Édimbourg » est malheureusement trompeuse. Il est noté que le « récit ressemble à s’y méprendre à une aventure de Sherlock Holmes. Meurtres, énigmes, missives anonymes, flèches empoisonnées, émeutes d’étudiants, autant d’éléments qui semblent avoir pour dessein de décourager les jeunes femmes de poursuivre leur projet ». Le problème, c’est que le premier meurtre n’arrive qu’à la page 280 ! Avant cela, il s’agit plus de la situation des femmes au 19ème siècle à Édimbourg. Ce combat féministe pour rentrer à l’école de médecine n’est pas inintéressant. Il donne une bonne idée de la place de la femme à cette époque et quelle vision la société avait d’elles. L’auteur décrit également par le menu les quartiers pauvres de la capitale écossaise, les conditions de vie difficiles des ouvriers. Mais me fiant à la quatrième de couverture, ce n’est pas un livre historique que j’attendais. Le roman que je souhaitais lire ne dure que 120 pages sur 400.

L’idée de départ de Ely M. Liebow était vraiment plaisante, le parallèle entre le Dr Bell et Sherlock Holmes m’intéressait. Malheureusement, son roman est plus un livre d’histoire qu’un véritable roman policier et  à suspens à la Conan Doyle.

13 réflexions sur “7 femmes contre Edimbourg de Ely M. Liebow

  1. Merde… je dois le lire. Bon, acheté en seconde main, je perds pas grand-chose si ça me plaît pas 😉 Je le garderais bien pour le mois de juin, tiens ! 🙄

    • Je l’ai aussi acheté en seconde main !!! Oui, garde le chaud pour juin, je ne suis plus à ça prêt ! En tout cas, je voudrais bien avoir ton avis.

      • Faudra que je le sorte, oui… mais j’ai tellement de romans anglais qui se bousculent dans mes étagère que ça va être du sport pour qu’il s’impose.

        En tout cas, je prend mes vitamines tous les matins pour être en forme en juin !! Un truc nommé Eritropo… etripo… oh et puis merde E.P.O ! mdr

        • Quelle misère… tu me donnerais presque envie de laisser tomber le mois anglais et de laisser Lou et Cryssilda se débrouiller avec toi !

        • Mais non, mais non, reste, sinon c’est pas drôle ! Maintenant que tu es revenue de ton burn-out de juin 2014, tu es en forme pour juin 2015 !! 😛

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