Après le décès de sa mère, Christina, une journaliste berlinoise, se charge de vider son appartement. C’est en rangeant les effets de sa mère qu’elle découvre une carte postale représentant un groupe de musicien de tango argentin avec au centre un bel homme jouant du bandonéon. Au dos de la carte, une inscription mystérieuse en Sütterlin (une ancienne écriture d’origine allemande utilisée dans les années 1920-30) y figure : le bandonéon porte ma vie. Une phrase qui éveille la curiosité de Christina et la pousse à s’interroger sur le passé de sa mère. Pourquoi celle-ci gardait-elle cachée derrière un meuble cette carte postale ? A sa connaissance, sa mère n’avait jamais mis les pieds en Argentine. Ses parents étaient morts pendant la guerre et elle avait été recueillie par un orphelinat de sœurs. Voilà ce que Christina savait sur l’enfance de sa mère. Il fallait donc commencer par l’orphelinat. C’est là qu’elle découvre que sa mère avait en fait été abandonnée par sa toute jeune mère à l’orphelinat. Pourquoi ce mensonge ? Que cache le passé de sa mère ? C’est ce que Christina a bien l’intention de découvrir.
« La mélodie du passé » est une véritable saga. L’enquête de Christina nous emmène jusqu’en Argentine sur les traces du joueur de bandonéon. Hans Meyer Zu Düttingdorf fait s’entrecroiser les époques. Selon les chapitres, nous sommes aux côtés de Christina qui obstinément cherche à comprendre les mots inscrits sur la carte postale, ou bien nous sommes avec Emma Von Schaslik en 1927 sur un paquebot traversant l’Atlantique. Deux chemins à travers le temps, deux jeunes femmes qui se cherchent, qui sont à des moments charnières de leur vie. Le récit est foisonnant, l’auteur nous plonge sans peine dans des pays et des époques différentes et construit son récit à l’aide de nombreuses voix, des monologues intérieurs qui émaillent le cours du récit. Ce dernier est bien mené, très romanesque, ce qui est idéal pour une lecture estivale.
Il y a néanmoins quelques facilités dans le récit. La scène d’amour entre Emma et Edouardo est plus mièvre que sensuelle par exemple. Les personnages sont également un peu trop caricaturaux, ils manquent de nuances dans leurs caractères et leurs actions. Le petit côté mystique de certaines scènes (Christina parlant à sa mère morte au cimetière) ne m’ont pas non plus convaincue.
Malgré ces bémols, j’ai envie d’être indulgente avec ce roman qui m’a finalement embarquée et j’ai apprécié le côté bien documenté sur l’Histoire de l’Argentine qui se mélange harmonieusement avec l’intrigue.
Merci aux éditions Les Escales pour ses quelques notes de tango argentin.
il me tente bien, pourquoi pas!
Si tu le lis, je pense que tu passeras un agréable moment de lecture. Pas révolutionnaire mais assez prenant avec des personnages attachants.
il a l’air vraiment chouette et je l’ai gagné sur le site FB des éditions les ESCALES, je l’attends avec envie !
Tu reviendras me donner ton avis, j’espère que tu passeras un agréable moment.
Je suis contente d’en savoir un peu plus grâce à toi, car ce roman m’intrigue. Je crois que je vais me laisser tenter.
Honnêtement, je trouve que c’est roman idéal pour les vacances, léger avec une intrigue qui se tient et deux jolis personnages de femmes.
L’Histoire est très tentante quand même, la fin est-elle bien ficelée ?
Ce n’est pas le suspens du siècle mais ça se tient, c’est surtout le personnage d’Emma qui est intéressant et qui nous plonge dans l’histoire de l’Argentine.
J’aimerais beaucoup découvrir ce livre! 🙂
C’est un joli roman qui est intéressant au point de vue historique.
Tout simplement Magnifique! J’ai aimé du début à la fin. Le personnage d’emma est attachant. Je vous le recommande. Moi, j’attend le prochain livre avec impatience.
Dans l’ensemble, c’est un joli roman que j’ai eu plaisir à découvrir.