L’été est toujours propice à la diminution de la PAL, 11 livres lus et une bande-dessinée dont 9 en provenance directe de ma PAL. J’espère que les mois à venir me permettront de tenir ce cap ! Ce mois de juillet m’a apporté de bien belles lectures dont je vous reparle rapidement.
Malgré les vacances loin de mes salles de cinéma favorites, j’ai quand même réussi à y aller cinq fois et voici le résultat :
Mes coups de cœur :
En Andalousie dans les années 80 dans le delta du Guadalquivir, deux adolescentes ont disparu. Deux policiers viennent de Madrid pour tenter de les retrouver. Pedro, le plus jeune, s’est retrouvé là après une sanction disciplinaire, il compte sur cette affaire pour retrouver son ancien poste. Juan est plus aguerri, plus violent mais aussi plus empathique avec les familles des deux disparues. Rapidement, dans les méandres des marais, les corps des deux jeunes filles sont retrouvés sans vie. Elles ont été torturées, violées et tuées. Dans cette région reculée et marécageuse, les deux flics vont découvrir de bien sombres secrets. « La isla minima » m’a beaucoup fait penser à la saison 1 de True detective, on y retrouve un duo de policiers plongés dans une atmosphère glauque, trouble où le mensonge ronge chacun. Formidablement filmé avec des paysages à couper le souffle, deux acteurs passionnants d’ambiguïté, ce film est un excellent polar qu’il faut courir voir.
Amelina et Faith grandissent à Boston dans des conditions atypiques. Leur père Cameron est bipolaire mais leur mère lui confie quand même leurs filles pendant qu’elle reprend des études à New York. Ne supportant plus la pauvreté, elle veut évoluer pour que ses filles puissent aller dans de bonnes écoles. Le père est totalement foutraque, fantasque, imprévisible mais plein de bonnes volontés (qu’il arrive rarement à tenir malheureusement). Les filles vont devoir apprendre à vivre et à gérer les excentricités de leur père. Voilà un très joli film, plein de de fantaisie, d’humour et de tendresse. La réalisatrice, Maya Forbes, raconte ici son enfance insolite certes mais non dénuée d’amour. Mark Ruffalo y est absolument parfait et attendrissant.
Et sinon :
- « Vice-versa » de Pete Docter : Que peut-il bien se passer dans nos têtes ? C’est ce que les studios Pixar se sont demandés et ils ont choisi une adolescente pour étudier le phénomène. Riley a 11 ans, son enfance fut heureuse mais voilà qu’elle doit déménager, c’est le drame ! Dans sa tête, nous découvrons les émotions au poste de commande : joie, tristesse, mépris, peur et colère. Pixar nous présente de manière très poétique et amusante ce que signifie grandir avec des renoncements, des souvenirs oubliés (très beau personnage de l’ami imaginaire), des priorités qui changent et de nouveaux horizons qui s’ouvrent.
- « Les minions » de Kyle Balda , Pierre Coffin : Nous avions découvert ces étranges petits personnages jaunes dans « Moi, moche et méchant » en 2010. Ici, un film entier leur est consacré et nous découvrons comment ils ont fait connaissance avec Gru. Mais avant de trouver ce méchant idéal, ils ont connu bien des embûches (la suite des anciens maîtres des minions est hilarante). C’est à Londres qu’ils espèrent trouver leur nouveau maître où se déroule un show de méchants. Le chemin du meilleur méchant sera semé d’embûches pour nos minions au langage farfelu mais très drôle. Ce dessin-animé, bourré de références à la culture anglo-saxonne, est un bien joyeux divertissement.
- « Love & mercy » de Bill Pohlad: Ce film nous propose une biographie en deux temps de Brian Wilson, l’un des fondateurs des Beach Boys. Les deux moments s’entrecroisent tout le long du film. Brian Wilson a 22 ans (il est incarné par Paul Dano) et s’écarte de son groupe pour composer des musiques plus lyriques, plus travaillées que ce qu’il a auparavant inventées. Sa nouvelle exigence ne convient d’ailleurs pas à ses frères et son cousin qui forment le groupe. Vingt ans plus tard, Brian (cette fois incarné par John Cusack) est sous l’emprise de médicaments et d’un soi-disant médecin. Le musicien rencontre lors de l’achat d’une voiture, celle qui deviendra sa femme et le sortira des griffes de son gourou. Malgré une petite lassitude dans le dernier tiers du film, j’ai trouvé ce biopic en deux temps original, nous évitant ainsi une succession des moments importants de la vie du musicien. Peut-être peut-on également trouver ce film un peu trop flatteur pour Brian Wilson.
Quel beau mois de juillet tu as passé !
Oui, de bien belles lectures et j’étais contente d’avoir enfin le temps de lire ! Il faut que je reprenne mon bilan pour ton challenge. Je suis lamentable cette année, je me suis arrêtée en février. Je te tiens au courant dès que je suis à jour.
Pas souci ! je comprends très bien t’inquiètes !
J’ai aussi aimé La Isla minima par contre j’ai raté Daddy Cool ainsi que Love and Mercy… Ce sera pour une autre fois!
Si tu as l’occasion de voir « Dady cool », je te le conseille vraiment, il est dans l’esprit de « Little miss Sunshine » si tu avais aimé.
Je suis curieuse de lire ton avis sur quelques-uns de ces titres! Et effectivement, un beau mois de juillet!
J’ai été plutôt gâtée par mes lectures mais j’avoue aussi avoir eu du mal sur certaines chroniques, j’espère qu’elles seront à la hauteur des livres lus !
J’ai lu Catharsis mais je me sens incapable de le chroniquer …
Je l’avais gagné grâce à Masse critique, il faudra donc bien que je fasse un billet mais ce n’est effectivement pas si facile.
Un jolie bilan 🙂
Si tous les mois pouvaient être aussi fournis en lectures !
on n’a pas toujours le temps ni la motivation 🙂
Surtout le temps dans mon cas… 😦
mais tant que le plaisir reste, c’est la plus important 🙂
Que de belles lectures! Je te souhaite un tout aussi bon mois d’août en tout cas!
Merci Accalia, je pense qu’août sera moins peuplé de livres puisque je suis retournée au travail. 😦
Beau bilan, bravo Martine ! je t’en souhaite tout autant en août
J’aimerais tant lire autant en août, ce qui voudrait dire que je suis encore en vacances !!
J’ai noté le film : La isla minima ! Tu sais donner envie …
Je l’ai conseillé à d’autres et je n’ai eu que des retours positifs. J’espère que ça sera également ton cas.
Tu as fais de bien jolies lectures, dont certaines me tentent beaucoup (Miniaturiste) !
Excellent choix ! J’ai beaucoup aimé « Miniaturiste », c’est un vrai page-turner. Il est passé à peu du coup de cœur, j’expliquerai pourquoi dans mon billet (si c’est pas du teasing ça !).
wahou je dis bravo bravo….Perso j’attends avec impatience tes billets sur le Ferrari, Miniaturiste et le Coe (pour le cinéma, j’angoisse dans les pièces sans fenêtre donc je n’y vais jamais, mais je m’imprègne des chroniques des copines pour comprendre de quoi on parle, quand, par le plus grand des hasards, je participe à une conversation culturelle).
J’espère que mes billets seront à la hauteur de tes attentes, je dois avouer avoir peiné sur celui consacré au roman de Jérôme Ferrari. C’est souvent plus difficile de parler des livres que l’on a aimés que de ceux que l’on a détestés. Quel dommage de ne pas pouvoir aller au cinéma, je serai bien malheureuse d’avoir la même phobie que toi. Tu peux te rattraper quand ils sortent en DVD ou qu’ils passent à la tv.
Mince, j’ai hésité pour La Isla minima et je n’y suis pas allée.
Peut-être auras-tu l’occasion de voir le film par un autre biais, si tu aimes les films noirs ça serait dommage de passer à côté de celui-là.