Appelé sur une scène de crime, Harry Bosch découvre, dans une canalisation de Hollywood, le corps d’un ancien compagnon du Vietnam : Billy Meadows. Tous deux faisaient partie des « rats de tunnel ». Les Vietcongs avaient creusé énormément de galeries sous les villages. Les rats y pénétraient pour les nettoyer. Ce qu’il a vécu là-bas hante toujours Harry Bosch et la découverte du corps de Meadows ne va pas l’aider à faire disparaître ses cauchemars. Il semble que celui-ci soit mort d’une overdose. Trop simple, trop évident, plusieurs détails invitent Bosch à creuser, à mener l’enquête.
Mon intérêt pour Bosch est venu de deux raisons : son nom bien évidemment, un policier américain se nommant Hieronymus Bosch (Harry est un diminutif) ne pouvait que piquer ma curiosité ; la série qui est sortie cette année avec Titus Welliver dans le rôle titre et qui m’a été fortement conseillée par ma copine Shelbylee. Je voulais découvrir le personnage sous la plume de Michael Connelly avant de visionner la série.
Bosch est l’archétype du policier solitaire et ténébreux. Né d’un père inconnu, sa mère était une prostituée qui a été assassinée lorsqu’il avait douze ans. Bosch ne respecte pas le règlement, son enquête passe avant même s’il doit se retrouver au tribunal ou devant les affaires internes. Il va toujours jusqu’au bout de ses investigations. Un lourd passé, des failles mais aussi beaucoup d’intuitions et d’intelligence, un cocktail classique mais qui rend Bosch intéressant et attachant.
L’intrigue des « Égouts de Los Angeles » est extrêmement bien menée. Chaque pièce du puzzle finit par faire sens, rien n’est laissé au hasard dans cette enquête. Le meurtre de Billy Meadows, anodin au départ, va se révéler complexe et permet de développer de nombreuses pistes et ramifications. Le tout est rythmé, Michael Connelly nous entraine d’un rebondissement à un autre au fil des découvertes de Bosch.
« Les égouts de Los Angeles » est un polar totalement classique mais avec un personnage principal charismatique et une intrigue suffisamment bien menée pour me donner envie de lire les autres volumes des aventures de Harry Bosch.
C’est le premier que j’ai lu (en 2001 je crois!) et depuis;.. j’ai voulu tout lire!
Je comprends, ce sont de très bons polars. Il me reste à faire la même chose que toi !
Je suis bien contente que Harry t’ait plu et que tu aies envie de découvrir la suite. Seul le 5e m’a un poil déçue pour l’instant, mais tu peux y aller sans inquiétude jusqu’au n°4, à chaque fois, j’ai été bluffée.
Au moins, je sais à quoi m’attendre ! Tu as bien fait d’insister pour que je vois la série !
Je n’ai jamais lu Michael Connelly ! Keisha et toi vous allez finir par me convaincre !
Rejoins le club des connellystes ! On s’y sent bien tout de suite !
Mince, ça me donne envie de le lire et de relire un Connelly qui m’avait déçu dans ses derniers romans. 😉 Là, je me fais un Philipp Marlowe… je le dis pour le cas où tu lirais un Chandler… mdr
Tant mieux si je te redonne envie de lire Connelly ! Pas de Marlowe pour moi cette année, désolée…
Oui, je vais relire Connelly et me faire les égouts, tiens ! Zut, on aurait pu être en phase une fois de plus 😉 J’était vierge de Marlowe.
J’aime beaucoup Marlowe, c’est le privé par excellence et qui en a inspiré tant d’autres.
Il n’a pas inspiré Holmes, ça, c’est sûr ! PTDR
J’ai bien aimé Marlowe, le roman un peu en demi-teinte à un moment, on sent bien qu’on a recollé deux nouvelles pour n’en faire qu’une.
J’en ai lu beaucoup… il faudrait que je revoie la liste de ses romans, pour noter ceux qui me restent à lire, j’aime, entre deux lectures demandant plus d’attention, ce sont de très bons polars.
J’ai fait ça pour la série des Dortmunder de Westlake, je ne veux en rater aucun ! Tu as tout à fait raison, ce sont des polars de qualité et ce n’est pas si facile que ça à réussir.
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Il est vraiment super ce premier volume, difficile de ne pas craquer pour Harry 🙂
L’intégrité d’Harry, sa ténacité, ses blessures, de quoi craquer effectivement ! 😉
Le policier solitaire et ténébreux, on nous fait le coup à chaque fois. J’attends la série où on me présentera un flic sociable et affable :p
C’est vrai, tu as tout à fait raison. Ça serait assez drôle un policier hyper optimiste, joyeux avec une vie de famille réussie !
Je ne l’ai pas lu celui-ci, je me suis lassée de Connelly …
C’est mon premier, je vais essayer d’en lire un de temps en temps pour ne pas me lasser !
J’ai découvert Harry Bosch, il y a 12 ans, je sais la date car c’était quand j’attendais mon fils aîné et que j’étais hospitalisée en mater en attendant l’accouchement ! J’adore ! Il faudrait que je lise ceux qu’il me reste à découvrir !
Il est associé un beau souvenir ! Cela faisait longtemps que je me promettais de le lire, enfin j’ai fait la connaissance de Harry Bosch !
Je ne connais pas cet auteur mais tu as su ferrer mon attention 🙂 (de même que je nom du personnage principal).
C’est une idée brillante d’avoir appelé son héros Hieronymus Bosch surtout pour un policier américain ! Ça aiguise la curiosité !
Un ami m’a déjà vivement conseillé Connelly, mais je craignais de tomber dedans et d’être partie pour un moment. Ce sera certainement le cas, car cela a l’air addictif, mais là, je ne peux plus fuir ! Dès que j’ai un peu de temps, je m’y mets !
Je vais essayer d’en lire un régulièrement maintenant que j’ai commencé. Il faut te lancer !
J’ai lu les deux derniers, et j’ai moyennement apprécié:il faudrait que je me penche sur les tous premiers.
Il semble que les derniers soient moins réussis, tu n’es pas la seule à me dire ça.
Je ne connais pas du tout ce personnage (ni la série), mais on a plusieurs romans de Connelly à la maison.
Je connaissais le personnage avant la série mais c’est celle-ci (et Shelbylee) m’a vraiment donné envie de rencontrer le personnage.
Je n’ai pas lu celui-là mais je l’ai dans ma PAL… Classique peut-être mais très efficace !!!
Oui, classique ne veut pas dire ennuyeux ou raté.
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