Daisy et Hazel sont meilleures amies et elles ont fondé un club de détectives privés. Après avoir résolu quelques affaires mineures, elles espèrent pouvoir exercer leurs talents sur un mystère plus consistant que la cravate manquante de leur camarade Lavinia. Mais au pensionnat de Deepdean, il ne se passe pas grand chose de palpitant. Et pourtant, c’est un crime majeur que les deux jeunes filles s’apprêtent à découvrir. Un soir, Hazel doit retourner au gymnase et elle y découvre le corps sans vie de Mrs Bell, l’enseignante de sciences. Hazel part chercher du secours mais lorsqu’elle revient, le corps de Mrs Bell a disparu. Hazel est-t-elle victime d’hallucinations ou le meurtrier est-il revenu pour faire disparaître le corps ? C’est ce que le club de détectives de Deepdean va tenter de découvrir.
Voilà déjà quelques temps que j’ai repéré cette série à la librairie Shakespeare & Co et je n’en ai entendu que du bien depuis. Il était donc temps que je lise le premier volet et j’ai été totalement séduite par le travail de Robin Stevens. Cette série pour la jeunesse joue parfaitement avec la tradition anglaise des romans policiers. Hazel et Daisy adoptent Sherlock Holmes et le docteur Watson comme modèles. Hazel est celle qui écrit le récit des aventures du club de détectives à la manière de Watson. La résolution du crime se fera à la manière d’Hercule Poirot avec l’ensemble des protagonistes réunis dans une même pièce. Miss Marple sera également citée ! Bien entendu, « A murder most unladylike » ne se contente pas d’être un hommage à Conan Doyle ou Agatha Christie. Robin Stevens a construit une intrigue haletante, pleine de fausses pistes, de retournements et la résolution du crime est surprenante.
L’ambiance et les personnages participent également à la réussite du roman. Nous sommes en 1934 dans un pensionnat anglais. Daisy est une fille d’aristocrate et elle est extrêmement populaire à Deepdean. Hazel vient de Hong Kong, elle est studieuse et discrète. Elle va devoir apprendre les us et coutumes de l’Angleterre et son regard décalé apporte beaucoup de charme et de fraîcheur au récit. Le duo fonctionne parfaitement entre la très sûre d’elle (et parfois agaçante) Daisy et la très réfléchie et raisonnable Hazel. Au fil des pages, elles deviennent très attachantes.
« A murder most unladylike » est un plaisir de lecture qui nous plonge dans une ambiance très anglaise et qui rend hommage à la tradition du roman policier. Les deux premiers tomes ont été traduits en français.
Je ne connaissais pas cette série, mais cela me paraît très alléchant !
Je suis contente de te le faire découvrir ! Normalement, cela devrait te plaire !
Il est dans ma pal depuis sa parution chez flammarion jeunesse et il est grand temps que je le lise !
J’ai fait comme toi, je l’avais dans ma PAL depuis un moment ! Il vaut vraiment le coup, c’est une lecture très très plaisante.
D’accord, c’est noté. Je pense que ça va me plaire.
C’est vraiment une série très sympathique et très bien menée.
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Bonjour, premier commentaire! J’ai découvert votre blog et beaucoup d’idées de lecture car j’apprécie énormément la littérature anglo saxonne. Merci pour le partage. Le niveau d’anglais est il abordable? Bonne soirée
Elyne
Bonjour Elyne et welcome here ! Le niveau d’anglais de ce roman est très abordable, il s’agit d’un roman jeunesse ce qui est parfait lorsque l’on veut reprendre la lecture en anglais.