En 1930, la famille Mortmain vit dans un château en ruine au fin fond de la campagne anglaise. Cassandra écrit son journal et y raconte le quotidien de sa fantasque famille. Le père a publié un seul et unique roman qui fut salué par la critique et les spécialistes. Mais depuis plus rien, le père s’enferme des jours entiers et le reste des habitants du château espère qu’un nouveau roman est en cours d’écriture. La belle-mère, Topaz, est un ancien modèle pour les artistes, un portrait d’elle en pied est accroché à la Tate. Les trois enfants, Rose, Cassandra et Thomas, se débrouillent comme ils peuvent avec le manque d’argent et font preuve de beaucoup d’inventivité pour rendre leur vie moins morose. Ils sont aidés par le jeune et séduisant Stephen qui leur sert d’homme à tout faire. Le quotidien de la famille va être modifié par l’arrivée de nouveaux voisins, deux riches américains emménagent, ils sont les nouveaux propriétaires des lieux et le château leur appartient également. Vont-ils réclamer les nombreux loyers arriérés à la famille Mortmain.
Dodie Smith est l’auteur des « 101 dalmatiens » et « La château de Cassandra » (en vo « I capture the castle ») est un classique de la littérature jeunesse. Ce n’est pas étonnant puisque l’on peut sans peine s’identifier à Cassandra et qu’il s’agit d’un roman d’apprentissage. Outre les difficultés financières et matérielles, l’héroïne connaît ses premiers émois amoureux. Trois hommes peuplent son univers sentimental : Stephen follement amoureux d’elle, Simon et Neil, les deux américains, tourneront autour de la jeune femme. Les personnages sont d’ailleurs tous très attachants grâce à leur originalité et leur extravagance. Même si la vie semble difficile (manque de nourriture, de vêtements en bon état), la vie se déroule dans une bonne humeur, une liberté rafraîchissante. Le château est lui-même un personnage secondaire de l’intrigue. Doddie Smith donne de nombreuses descriptions des lieux qui évoquent bien entendu les romans gothiques. L’auteur parsème également son roman de références littéraires notamment à Jane Austen (les deux filles de la famille trouveront-elles un mari ?) ou aux sœurs Brontë.
« Le château de Cassandra » a beau être un roman jeunesse, il peut se lire avec plaisir à l’âge adulte. La sensibilité du personnage central, les références littéraires et la loufoquerie des personnages en rendent la lecture intéressante à tout âge.
Et en jeunesse tu penses qu’il pourrait se lire à partir de quel âge environ ? Merci 🙂
Je pense qu’il peut se lire à partir de 12-13 ans.
J’avais eu un coup de coeur. Tellement cosy!
Oui, on a envie de vivre au château avec cette famille si particulière !
Tu me tentes 🙂
Au chaud, sous la couette, avec un bon thé, c’est une lecture idéale !
Au secours, on a beaucoup de lectures en commun 😀 !
Pourquoi au secours ? C’est plutôt sympa de croiser des personnes ayant les mêmes goûts que soi !
En effet, c’est très chouette^^ je plaisantais ☺